Faune
des Pyrénées: Marmotte
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En cas de danger la marmotte pousse différents cris en fonction de l'origine (aigle, renard, randonneur). On note au passage la taille des incisives, précieux outils pour le creusement des galeries. ![]() Marmotton de quelques jours qui semblait en grande difficulté dans cette végétation. Nous l'avons suivi de loin à la jumelle, il semblait ne plus retrouver l'orifice du terrier. ![]() En dehors des phases de nourrissage et d'interaction, la majeure partie du temps est consacrée à l'observation. ![]() |
Elle a colonisé nombre de vallées et son sifflement retentit sur la plus grande partie de la chaîne. Nous l'avons observée sur la crête sommitale de la Tusse de Montarqué vers 2860 mètres, dans un endroit improbable avec plus de rochers que d'herbe. Face aux rigueurs de l'altitude, son adaptation au milieu consiste à hiberner pendant la plus grande partie de l'année. Elle accumule des réserves importantes de graisse durant la belle saison, puis à l'approche de l'hiver s'enfouit dans des terriers. Là, elle réduit son métabolisme et voit sa température corporelle se rapprocher de la température ambiante. Elle se réveille de temps en temps pour éliminer les déchets et se rendormir aussitôt. A la fin de la belle saison, on l'observe rentrant les foins dans son terrier. On pourrait croire que ce sont là des provisions pour l'hiver, il n'en est rien. C'est plutôt une litière qu'elle se confectionne, car elle vivra sur ses réserves sans se nourrir. Elle est la proie favorite de l'aigle qui trouve là une cible idéale, le renard est aussi un prédateur régulier. Des études récentes ont mis en évidence son implication dans la baisse des effectifs de lagopèdes. Bizarrement, sa prédation sur les couvées serait avérée. |